Pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la réindustrialisation commence à la maison

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault est de retour dans sa région en Loire-Atlantique. Il est ce lundi 21 janvier 2013 en visite à Saint-Nazaire où il doit y poursuivre la bataille du gouvernement pour l'emploi dont cette ville de l'Ouest est presque un symbole. En effet, il y a tout juste un mois les chantiers navals de Saint-Nazaire, STX, étaient au plus mal avant d’enregistrer une commande record en fin d’année dernière. Une bonne nouvelle qui a entrainé toute une nouvelle dynamique pour la région.

Rien de tel que l’air du pays pour se faire du bien au moral, c’est donc un Jean-Marc Ayrault optimiste et volontariste qui est arrivé dans sa région. L’industrie en France a un avenir à condition de s’en donner les moyens. En investissant. Exemple avec le lancement par Alstom de la construction de deux usines qui vont selon les calculs induire 2 500 emplois directs et indirects pour fabriquer des éoliennes en mer.

Car pour Jean-Marc Ayrault, il faut aussi innover et il voit dans ce secteur des énergies propres un vraiment secteur d’avenir avec une croissance estimée de 5 à 10% par an. Ainsi qu’un doublement du marché des produits est services environnementaux d’ici à 2020. C’est ainsi que plus de deux milliards du programme des investissements d’avenir vont être redéployés sur des secteurs d’avenir.

Une commande record

Mais la bataille pour l’emploi c’est aussi résister à la concurrence dans des secteurs historiques. D’où la visite aux chantiers STX de Saint-Nazaire, qui viennent de remporter le contrat de construction du plus grand bateau de croisière au monde. Une longueur de 361 mètres et surtout du travail assuré pour des années au moment où l’inquiétude sur la pérennité de l’activité était vive. Pour le Premier ministre, la réactivité et la compétence des chantiers doivent être l’exemple à suivre.

L’autre message est aussi politique. Pour ce déplacement qui, il l’espère, marquera les esprits, Le Premier ministre était accompagné de trois membres du gouvernement : le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici, celle de l’Environnement Delphine Batho - alors que les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes continuent à se faire entendre - et aussi Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif avait accusé le coup après que sa solution avait été retoquée concernant le sauvetage de Florange site d’ArcelorMittal situé en Moselle. Il ne cachait pas qu’il avait songé à démissionner. Des états d’âmes, il n’en a plus. Le voici avec Jean-Marc Ayrault sur les photos pour illustrer le travail de l’équipe gouvernementale contre le chômage.

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