Ce paquebot de croisière géant, c'est, pour les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires, selon le ministère de l'Economie, et dix millions d'heures de travail jusqu'à la livraison en 2016.
Et si, d'ici un an, l'option de Royal Caribbean International sur un autre bateau de même type se concrétise, c'est du travail assuré jusqu'en 2018 pour les 2 000 salariés des chantiers navals et les 4 000 sous-traitants qui dépendent largement de leur activité.
Après deux ans de carnet de commandes vide, c'est la fin du chômage partiel qui s'annonce alors que, depuis six mois, des secteurs de plus en plus nombreux des chantiers navals étaient touchés par le ralentissement. Certains sous-traitants avaient commencé à licencier. Côté bureaux d'études, les techniciens et les ingénieurs vont immédiatement se remettre au travail et la direction prévoit même des embauches.
Côté ateliers, la reprise à plein régime devrait avoir lieu à partir de septembre 2013, date prévue du début de la construction, et là aussi des recrutements sont probables.