C'est un sérieux revers pour le Parti socialiste et, surtout, une divine surprise pour l'UMP qui voit ses trois candidats qualifiés malgré la guerre des chefs qui perdure. Visiblement, cela n'a pas découragé les militants de droite. Dans les Hauts-de-Seine, l'ancien ministre Patrick Devedjian a ainsi manqué de très peu sa réélection dès le premier tour. Dans le Val-de-Marne, le candidat socialiste a été tout bonnement éliminé et enfin à Béziers, dans l'Hérault, la candidate socialiste qui l'avait emporté de quelques voix en juin a été cette fois largement distancée.
Autre grand déçu, le Front national, éliminé dès le premier tour à Béziers. Le FN, qui comptait capitaliser sur les difficultés du gouvernement et la crise à l'UMP, a donc raté son pari.
Au Parti socialiste, on tente aujourd'hui de minimiser la défaite en faisant valoir une forte abstention et le fait que ces trois circonscriptions sont traditionnellement acquises à la droite.
A l'UMP, on pointe le désaveu, le vote sanction contre le gouvernement socialiste. Une éclaircie dans le ciel de l'UMP, qui pourrait néanmoins s'avérer contre-productive puisque la victoire est là. C'est un peu moins de pression sur Jean-François Copé et François Fillon qui continuent leur interminable bras de fer.