Le Conseil constitutionnel n’a pas donné suite à sa demande d’invalidation de l’élection législative d’’Hénin-Beaumont, où elle avait été battue sur le fil par le candidat socialiste.
Qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour décourager Marine Le Pen : « Je ne suis pas du tout dépitée. Je suis, au contraire, absolument renforcée ! Pour qu’on en arrive à tordre le droit à ce point, pour m’empêcher de rejouer l’élection c’est que cette élection, je l’avais gagnée ! ».
Sur le refrain de la victimisation du Front national par le « système UMPS », Marine Le Pen joue une partition bien rodée : « Je me réjouis toujours du mal que l’on nous fait. Cela contribue à ouvrir les yeux des Français sur la peur qui étreint le système de voir notre avancée vers le pouvoir, toujours plus performante ».
Ce qu’elle appelle la « guéguerre » interne à l’UMP, les contradictions du gouvernement socialiste sur le mariage pour tous, ou Florange, la crise en général, sont autant d’opportunités.
« Tout cela peut permettre ce que nous appelons de nos vœux depuis longtemps, à savoir la véritable recomposition de la vie politique. La recomposition sur un clivage qui n’est plus le faux clivage gauche-droite. Le seul clivage qui a du sens, c’est celui entre la Nation et le mondialisme ».
Un clivage sur lequel Marine Le Pen espère faire prospérer le Front national aux municipales de 2014.