La commission interne, en charge de superviser ces élections, qui opposent François Fillon, l’ex-Premier ministre, à Jean-François Copé, le secrétaire général du parti fondé en 2002 par Jacques Chirac, procède à la validation des résultats de tous les départements. Et c'est seulement à l'issue de ces vérifications, qu'elle annoncera le résultat.
La Cocoe a suspendu ses travaux de dépouillement dans la nuit de dimanche à lundi et doit les reprendre dans la matinée. Mais dès dimanche soir, chacun des deux candidats avait déjà revendiqué la victoire dans ce scrutin qui s'annonçait très serré.
« Les militants et les militantes de l’UMP viennent aujourd'hui de m'accorder la majorité de leur suffrages et ainsi de m'élire comme président de l'UMP » déclarait Jean-François Copé dans la soirée. Seulement quelques minutes auparavant, les partisans de François Fillon, par la voix de Valérie Pécresse, avaient revendiqué la victoire de l’ancien Premier ministre.
Alors que le camp Copé revendiquait la victoire avec 1 000 voix d’avance, François Fillon a lui aussi annoncé avoir été élu à la tête de l’UMP, avec un peu plus de 200 voix d’avance.
« Je ne laisserai pas voler la victoire aux militants, je ne lâcherai rien » a conclu l'ancien Premier ministre.
Les deux hommes ont eu un échange téléphonique dans la soirée, à l'initiative de Jean-François Copé et dans un «esprit de rassemblement», a-t-on appris. Une conversation «courte et ferme» confirment les proches de François Fillon.