Du soleil dans la nuit, c'est un néon rouge de 25 m posé sur le toit de la Samaritaine, l'ancien grand magasin de la rive droite, une oeuvre de Laurent Grasso qui pourrait être aussi la phrase qui résume le mieux cette onzième Nuit blanche. Parcourir la ville jusqu'au petit matin, découvrir des lieux et des oeuvres d'art contemporain, spectaculaires, ludiques, poétique, énigmatiques, se laisser surprendre, voilà le projet de Nuit blanche tel que défini il y a dix ans et sans cesse renouvelé.
Cette année, quelque 200 oeuvres ou installations sont à découvrir tout au long de la Seine depuis les berges ou sur le fleuve. Pour cette 11e édition, les bateaux-mouches sont en effet du voyage. Il faudra juste prendre son temps avant d'embarquer car le public a toujours été au rendez-vous.
Succès aidant, c'est maintenant une fête beaucoup plus populaire qu'à ses débuts . Bien sûr, on pourrait dire que l'objectif de cet événement est de sensibiliser le public à l'art contemporain mais l'essentiel se tient aussi ailleurs, dans ces déambulations un peu au hasard des rues et des rencontres. Alors, disons que la Nuit blanche est désormais une fête pour noctambules d'un soir !
L'événement s'est aussi diffusé dans le monde. On retrouve d'autres Nuits blanches en Italie, Lettonie, aux Pays-Bas, à Malte, en Belgique, mais également en Argentine, Canada, Israël, Algérie et Territoires palestiniens...
Pour en savoir plus:
Le site de la Nuit blanche de Paris (lire)