On peut prendre le problème dans tous les sens : au final, cela ressemble quand même beaucoup à la recherche de la quadrature du cercle. D'un côté, le patronat veut aller vers plus de flexibilité du marché du travail, avec notamment des prodédures de licenciements collectifs plus rapides. Les patrons veulent pouvoir aller vite en cas de plan social, sans rencontrer trop d'obstacles de nature judiciaire. Leur argument est que la facilité de licencier réduit la peur d'embaucher.
De l'autre côté, les syndicats de salariés ne veulent pas en entendre parler. Pour certains, cela relève même du casus belli. Toutes les organisations syndicales se retrouvent autour d'une demande de sécurité accrue pour les salariés, notament les plus précaires.
Syndicats et patronat ont trois mois pour trouver un accord qui ne rencontre pas l'opposition d'une majorité des négociateurs. Ces négociations se font sous le regard du gouvernement, qui a prévenu qu'il prendrait lui-même les décisions en cas d'échec. Car le gouvernement est condamné à la réussite pour inverser la courbe du chômage d'ici un an, comme il l'a promis.