Satisfait de l'engagement ferme du chef de l'Etat sur la tenue de tables rondes, Jean-Pierre Mercier, représentant CGT à PSA Aulnay, a regretté que le président ne soit pas allé plus loin : « Le gros point noir de cette réunion, c’est que nous n’avons pas obtenu de la part du chef de l’Etat le fait qu’il prenne sérieusement en main ce dossier, c’est-à-dire qu’il fasse en sorte que le plan de licenciements soit gelé. Ca, ça va être l’objectif des futures mobilisations. Comme quoi on n’est pas déçus, on n’est pas triste. On a la "niaque". Ca veut dire qu’on va se battre ».
En marge de la rencontre, plusieurs centaines de salariés ont défilé dans le centre de Paris aux cris de « Retrait du plan de licenciement chez PSA ». La première réunion tripartite aura lieu avant le 15 octobre selon l’intersyndicale. D’ici là, d’autres manifestations sont prévues par les salariés.