Une banlieue défavorisée - Trappes -, un établissement innovant avec des enseignants motivés - le collège Youri Gagarine. C'est là que François Hollande a choisi de délivrer son message de rentrée aux enseignants.
« Chaque rentrée scolaire, c’est un véritable défi, a assuré le chef de l'Etat. Ce défi sera relevé grâce à l’action des ministres mais grâce surtout à la mobilisation des enseignants comme des non enseignants. Je veux donc leur rendre hommage et leur donner des raisons d’espérer dans l’accomplissement de leur métier. »
L'espoir, l'avenir, c'est pour François Hollande de réussir non pas une réforme mais une refondation de l'école. L'objectif est ambitieux, à la hauteur des engagements du chef de l'Etat.
« Cette ambition pour l’école, elle est l’affaire de tous. D’abord du président de la République parce que je me suis engagé personnellement devant les Français pour que l’école soit une grande priorité de ce quinquennat. »
Réaffirmer qu'il va tenir ses promesses, c'est aussi une manière pour François Hollande de reprendre l'initiative à un moment où les Français manifestent leur déception et leur impatience. Faire preuve de pédagogie en est une autre, comme devant ce collégien qui l'interpelle. « Les emplois d’avenir prévus chaque année répondront-ils à la demande des 150 000 jeunes sans diplôme ? ». Et François Hollande de répondre : « Les emplois d’avenir, c’est ce qui permet de répondre à des besoins mais ça ne peut pas régler toutes les questions de chômage ».
Les emplois d'avenir ne peuvent pas tout régler. Pour François Hollande, la rentrée c'est aussi confronter les Français à la réalité.