Après avoir rendu hommage aux deux gendarmes tués en juin dernier, François Hollande a axé une grande partie de son discours sur la sécurité, non seulement une priorité, selon lui, mais aussi une obligation.
Le président a particulièrement ciblé les récidivistes. Il réclame un meilleur suivi, un meilleur contrôle alors même dit-il, que le caractère dangereux est encore évident après un séjour en prison, quelle qu'en soit la durée.
Le message présidentiel se voulait donc sans ambigüité sur ce dossier. Des propos qui pourraient presque rappeler ceux que tenait son prédécesseur Nicolas Sarkozy au sujet de l'insécurité ou de la violence.
François Hollande est aussi revenu sur les affrontements et les dégradations des biens publics à Amiens. Le gouvernement, insiste-t-il, fera preuve de la plus grande fermeté pour lutter contre ces violences.
Le président a également rappelé que le prochain budget inscrirait des moyens supplémentaires pour la gendarmerie et la police. Plus d'effectifs, plus de prévention, plus de répression. La gauche aura-t-elle les moyens de ses ambitions ?