A Corte, au pied des montagnes du centre de l’île, sous le chapiteau dressé à côté du campus universitaire, les délégations internationales basques, irlandaises, sardes, siciliennes venues partager le message indépendantiste retiennent beaucoup moins l’attention cette année.
L’événement de ces traditionnelles journées indépendantistes corses, c’est la venue de nombreux responsables politiques de toutes tendances. Le nouveau député UMP de Corse-du-Sud, Laurent Marcangeli est présent, ainsi que Pierre Chaubon, divers gauche et membre de l’exécutif de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), ou encore Jean-Sébastien de Casalta, président du comité de soutien à François Hollande.
Laurent Marcangeli, élu en juin 2012, n’a pas voulu repousser la main tendue par les nationalistes. Il assure partager avec eux l’amour de la Corse et la volonté de voir l'île s’engager dans une démarche de dialogue alors que les plastiquages, revendiqués par Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), ont repris.
Jean-Guy Talamoni, porte-parole des nationalistes, précise que le FLNC ne s’en prend pas aux établissements publics et appelle toutes les forces politiques à la discussion : quelle évolution institutionnelle pour la Corse ? Selon les nationalistes, il y a en effet urgence.