Avec la raréfaction des ressources pétrolières facilement exploitables, de nombreux pays misent sur les gaz non conventionnels pour satisfaire leurs besoins énergétiques sur les prochaines décennies.
Dans cette perspective le géant américain de l'armement Halliburton a mis au point une technique dite de «fracturation hydraulique» qui permet de récupérer du gaz piégé dans la roche en provoquant une explosion souterraine. Un procédé désastreux pour l'environnement et dangereux pour la santé des populations, mais prometteur pour les entreprises qui découvrent des possibilités nouvelles d'exploitation sur tout les continents.
Cette technique, déjà largement mise en oeuvre aux Etats-Unis, est arrivée en France plus récemment : en avril 2011, les habitants du sud de la France ont découvert fortuitement que le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait donné des droits d'exploration pour une superficie de 9672 Km². L'affaire a soulevé de très vives réactions et le gouvernement de l'époque avait dû faire marche arrière et déclarer la technique de fracturation hydraulique interdite en France. Le nouveau gouvernement issue de la nouvelle majorité vient donc de réaffirmer le maintien de cette disposition.