Gaz de schiste : la France renonce à la technique de la fracturation hydraulique

La France devient le premier pays au monde à interdire l'usage de la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz et huile de schiste. Cette technique est jugée hautement polluante et le 30 juin 2011, sous la pression d'une forte mobilisation des populations concernées, le parlement français en a interdit l'utilisation. Cette réponse, toutefois, ne remet pas en question des permis délivrés à certains exploitants...

L'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique, tant décriée, est dorénavant interdite en France. Et comme pour l'instant il n'existe pas véritablement d'autre alternative pour explorer et exploiter l'huile et le gaz de schiste, cette activité minière est suspendue de fait !

Ce compromis politique permet à tout le monde de garder la face sur un dossier qui a d'abord suscité de très vives réactions chez les populations lorsqu'elles ont découvert que l'on allait explorer et probablement exploiter leur territoire avec une technique qui, aux Etats-Unis, s'est révélée très polluante, voire dangereuse pour la santé.

Utiliser une technique moins mutilante que la fracturation hydraulique ...

Le gouvernement, qui avait déjà donné des permis à des compagnies, a dans un deuxième temps demandé à ces mêmes entreprises de suspendre leur activité pour finalement leur demander d'utiliser une technique moins mutilante.

En définitive, c'est une proposition de loi du chef de file des députés de la majorité, aujourd'hui adoptée -visant à interdire cette technique- et amendée par une commission paritaire mixte -Assemblée et Sénat- qui va permettre de sortir de cette impasse, alors que l'opposition demande de son côté l'annulation des permis et une remise en question du code minier.

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