Dans son discours de politique générale ce mardi 3 juillet 2012 à l'Assemblée nationale, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a exhorté le peuple à « une mobilisation», précisant qu'il n'est «pas trop tard pour réussir ».
M. Ayrault a annoncé que le gouvernement abaissait ses prévisions de croissance à 0,3% pour 2012 et à environ 1,2% pour 2013, contre 0,7% et 1,7% attendus respectivement jusqu'ici. « Nous avions anticipé pendant la campagne la faiblesse de la croissance en 2012, estimée à 0,7% par le gouvernement précédent, elle sera en réalité de 0,3% », a-t-il déclaré.
Une nouvelle prévision légèrement en retrait sur celle du programme économique de François Hollande durant sa campagne électorale. « Je revendique le sérieux et la responsabilité budgétaires [...] mais je refuse l'austérité », a lancé le chef du gouvernement.
A propos de la réduction de l'endettement public de la France, Jean-Marc Ayrault a martelé que « la dette est un enjeu de souveraineté nationale. Une France endettée est une France dépendante, dépendante vis-à-vis des agences de notations, dépendante vis-à-vis des marchés financiers. ».
Jean-Marc Ayrault a confirmé l’objectif d’un retour à l’équilibre budgétaire en 2017.