Ce remaniement devrait rester mesuré, pas plus de deux ou trois postes supplémentaires, assure-t-on dans l'entourage du chef du gouvernement. Un ajustement technique qui ne modifiera pas l'équilibre du gouvernement ou sa parité hommes-femmes qui sera scrupuleusement respectée. On évoque donc à Matignon la possibilité de pourvoir les portefeuilles du Commerce extérieur, de la Formation professionnelle et de la Santé.
Les communistes ont déjà annoncé qu'ils ne souhaitaient pas en être mais le nom de Robert Hue, sénateur du Val d'Oise qui n'a plus sa carte au PCF depuis 2009, revient avec insistance. Sa nomination aurait l'avantage, pour le gouvernement, d'élargir la majorité sur sa gauche.
Côté socialiste, quelques noms circulent comme celui d'Alain Rousset, président de l'Association des régions de France, qui permettrait, s'il devient ministre, d'offrir la présidence de l'ARF à Ségolène Royal ou encore ceux de François Rebsamen, Sandrine Mazetier ou Razzy Hamadi. Un remaniement homéopathique qui fera de toute façon des déçus.