En France, la droite et son allié centriste passent un accord pour les législatives

Les patrons de l'UMP et du Nouveau centre étaient ensemble ce lundi 22 mai à l'Assemblée nationale pour présenter un accord électoral, au terme duquel ils vont présenter un candidat commun dans la quasi-totalité des circonscriptions où le député sortant appartient à leurs rangs.

C'est l'image d'une droite française unie. Côte à côte : Hervé Morin, président du parti de centre droit Nouveau centre, et Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, parti de Nicolas Sarkozy. Ils ont annoncé qu'ils partiront ensemble à la bataille des législatives de juin 2012. Avec un objectif commun, que Jean-François Copé résume ainsi : « empêcher François Hollande de commettre l’irréparable pour la France ! »

Et le partron de l'UMP d'énumérer : « Refuser la règle d’or budgétaire, introduire le droit de vote pour les étrangers non communautaires, mettre à bas la filière nucléaire, revenir sur la retraite à 60 ans, matraquer fiscalement les classes moyennes, voilà des sujets qui sont très dangereux pour le pays. »

Pour atteindre cet objectif, il y a donc un accord électoral. Hervé Morin explique : « Nous avons deux tiers de candidatures communes, un tiers de primaires avec un engagement réciproque de soutien à l’issue du premier tour, et avec cette idée de faire en sorte que nous puissions gagner ces élections législatives. »

Accessoirement, cet accord vise aussi à sauver les meubles pour le leader du Nouveau centre, en lui permettant de constituer un groupe parlementaire, ce qui n'est pas acquis tant la famille centriste est aujourd'hui éparpillée et divisée.

Rien que dans les rangs de ce parti, le numéro 1, Hervé Morin, et son numéro 2, Jean-Christophe Lagarde, ne veulent plus entendre parler l'un de l'autre.

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