François Hollande et Nicolas Sarkozy étaient tous les deux présents lors de la commémoration du génocide arménien. Une commémoration qui avait cette année une tonalité particulière après la censure par le Conseil constitutionnel en février dernier, d'une loi qui pénalisait la négation du génocide de 1915. Une loi qui avait provoqué un tollé, notamment en Turquie.
Nicolas Sarkozy comme François Hollande ont, pour une fois, affiché leur accord. Ils s'engagent tous les deux à faire adopter rapidement, s'ils sont élus, un texte réprimant la négation du génocide. Sur ce point, gauche et droite font front commun.
« Votre histoire ne sera jamais oubliée parce qu'elle ne pourra plus être contestée », a ainsi déclaré le candidat socialiste.
Et Nicolas Sarkozy se réjouissant de l'unanimité politique française autour de la cause arménienne a déclaré : « Les idées que je vais défendre sont des idées qui, me semble-t-il, sont partagées très au-delà des frontières partisanes ».
Les deux finalistes de la présidentielle ont donc tour à tour, mais sans se croiser, commémoré à Paris le 97e anniversaire des massacres d'Arméniens.