Moins de dépenses et davantage de recettes égale un recul du déficit de l'assurance maladie. En un an, il a diminué de trois milliards d'euros et est inférieur de 900 millions d'euros par rapport aux prévisions.
Pour le directeur de la Sécurité sociale, Frédéric Van Roekeghem, « la situation n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire ». Il affirme que « l'équilbre est à notre portée, sans pour autant se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent ». Un bon résultat que le haut fonctionnaire explique par une constante réduction des frais de gestion grace à internet et à une diminution du personnel.
Bien qu'il soit encore un peu tôt pour se prononcer sur l'année à venir, le directeur de la Sécu se montre confiant et affirme que « le déficit sera ramené cette année à la moitié de ce qu'il était en 2004, voire moins, alors que la crise de 2008-2009 a été sans précédent ».
Les deux principaux candidats à la présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy prévoient une hausse des dépenses de santé entre 2,5 et 3%. Des chiffres qui n'inquiètent pas Frédéric Van Roekeghem qui y voit « la necessité de maîtriser la dépense de santé et de maintenir un haut niveau de protection sociale ».