Les constructeurs français sont ceux qui souffrent le plus. Pour le groupe PSA Peugeot Citroën, qui s'est allié en février à l'américain General Motors, les immatriculations en France ont baissé de plus de 33% le mois dernier et le groupe a déjà annoncé des mesures de chômage partiel pour éviter de gonfler ses stocks. Pour le groupe Renault, elles chutent de près de 30%.
Les constructeurs étrangers reculent également quasiment tous, à l'exception notable du coréen Hyundai et de certaines marques de luxe comme Mercedes et BMW. Le numéro un européen Volkswagen résiste toutefois mieux que les français avec un recul de 12% en mars.
Cette baisse s'explique, en partie, par la fin de la prime à la casse. Ce coup de pouce gouvernemental destiné à soutenir les ventes pendant la crise avait été réduit progressivement avant de disparaître complètement au 31 décembre 2010. Cette baisse des immatriculations pour le mois de mars n'inquiète pas certains professionnels. Il s'agit d'un repli spectaculaire mais attendu. Selon eux, l'essentiel de la baisse de l'année en cours a été realisé au premier trimestre.