Le ralentissement de la production et la politique de réduction des stocks menée par PSA conduit le constructeur français, confronté à une baisse des ventes, à recourir en avril et mai à des mesures de chômage partiel.
Le dispositif en vigueur permet de maintenir 95% du salaire des personnels concernés. Dans les usines de Rennes, Sochaux ou Mulhouse, des semaines d'arrêt ou de ralentissement de la production sont prévues, trois semaines à Rennes, deux à Sochaux. En juillet prochain à Sochaux encore, trois cent cinquante intérimaires vont être renvoyés en raison d'une baisse des cadences déjà programmée.
Les tensions diplomatiques avec l'Iran influencent la production à Vesoul
A Vesoul, la situation est un peu différente car le chômage partiel est du à l'arrêt de l'envoi en Iran de pièces détachées qui sont normalement assemblées sur place. Les sanctions internationales contre l'Iran, notamment dans le domaine des relations financières de Téhéran avec le reste du monde, empêchent PSA d'avoir la garantie que ces pièces lui seront bien payées. Or, PSA a expédié l'an dernier l'équivalent de 458 000 véhicules en pièces détachées vers l'Iran.