« La communauté juive de France est meurtrie ! La mort, sous les balles d’un terroriste islamiste, de Jonathan Sandler, jeune enseignant en religion, de ses deux fils, âgés de 3 et 5 ans et de la fille de 7 ans du directeur de l’école, Ozar Hatorah nous saisit d’effroi », a déclaré le président du consistoire central, Joël Mérgui. « Depuis la shoah, il n'y a pas eu de petits enfants juifs tués de sang froid sur le sol français. Cela réveille en nous, même s'il n'y a pas de commune mesure, pas de comparaison, les prémices de quelque chose qui nous fait frémir », a-t-il ajouté.
Le rabbin de la Grande Synagogue de Paris, Moshé Sebbag n’a pas caché non plus son inquiétude : « J'espère que ce qui s'est passé était un acte unique qui ne va pas se répéter. On a peur qu'il y ait d'autres réseaux en France, d'autres réseaux de terrorisme ».
Les autorités de l’Etat étaient représentées à la synagogue par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant : « Je crois que cette cérémonie nous invite surtout à deux choses : nous souvenir et nous souvenir pour que cela ne recommence plus ». A l’issue de l’office, sept bougies ont été allumées, quatre à la mémoire des victimes de Toulouse, trois en hommage aux parachutistes tués par Mohamed Merah à Montauban.