La France compte 2 millions d'entreprises de moins de 250 salariés qui représentent, à elle seules, 58% de l'emploi salarié. C'est donc à ce secteur particulièrement important en période d'augmentation du chômage et de ralentissement de l'activité que le candidat Sarkozy s'est adressé.
Il va proposer aux Européens de réserver 20% des marchés publics aux PME, comme c'est le cas aux Etats-Unis. Et, au besoin, la France appliquera seule cette disposition dans un an. Les grands groupes devront associer des PME à leurs projets d'exportation, s'ils veulent bénéficier de l'assurance de la Coface.
En effet les PME françaises, contrairement aux allemandes, atteignent rarement une taille suffisante pour être présentes à l'exportation. Par ailleurs le crédit impôt-recherche des petites entreprises innovantes leur sera remboursé sans délai.
Enfin, pour les PME en difficultés, les dettes fiscales dues au trésor public ne passeront plus avant celles des autres créanciers. Ceci afin de rassurer les banques et les inciter à faire davantage crédit aux PME, crédit dont elles ont grand besoin pour se développer.
Coup de pouce en faveur des séniors
Le Président-candidat s'engage également à aider l'emploi des séniors avec l'exonération permanente des charges sociales pour l'emploi de toute personne de plus de 55 ans, chômeuse, qui serait employée en CDI ou en CDD d'au moins 6 mois.