L'ancien directeur général du FMI, qui a dû se mettre brutalement en retrait de ses responsabilités et de ses projets politiques suite au scandale de l'agression présumée d'une femme de chambre à l'hôtel Sofitel de New York en mai dernier, est de nouveau convoqué par la justice. Cette fois par la justice française, pour une toute autre affaire où il est tout de même question de relations sexuelles, mais cette fois tarifées. Il est convoqué avec huit autres personnes, mardi, à la direction de la police judiciaire à Lille sous le régime de la garde à vue.
C'est suite à la mise en examen d'un proxénète surnommé « Dodo la saumure » en octobre dernier et à l'arrestation du commissaire Jean-Christophe Lagarde, accusé de proxénétisme aggravé en bande organisée, suite à l'organisation de déplacement de prostituées, que l'affaire éclate. Des déplacements à Paris et aux Etats-Unis pour Dominique Strauss-Kahn en 2010 et 2011 sont révélés.
Des faits qui pourraient, s’ils étaient confirmés, accuser DSK de complicité de proxénétisme, de recèle ou complicité d'abus de biens sociaux pour avoir bénéficié des faveurs de prostituées, payées par une société.