Au fil des années, Fabrice Paszkowski est véritablement devenu l'âme damnée de Dominique Strauss-Kahn, un ami vraiment très proche. A tel point que lorsque Dominique Strauss-Kahn dirige le FMI à Washington, Fabrice Paszkowski est l'un des rares à pouvoir le joindre quand d'autres sont éconduits sous prétexte d'agenda infernal.
Paszkowski connaît bien le talon d'Achille de Dominique Strauss-Kahn : le libertinage. Il a su se rendre incontournable. Ce sont des plaisirs coquins qu’il lui offre, soirées échangistes, parties fines. Il emmène même des prostituées à Washington. Dans les textos que s'échangent les deux hommes, les policiers vont découvrir que le patron du FMI appelle ces péripapéticiennes, « des copines »...
C'est dans un contexte politique que les deux hommes se sont rencontrés. Au début des années 2000, DSK se déplace dans le Pas-de-Calais pour apporter son soutien aux élus socialistes. Fabrice Paszkowski, simple militant, personnage avenant, sympathise rapidement avec Dominique Strauss-Kahn. Fasciné par l'argent et le pouvoir, Fabrice Paszkowski était visiblement très fier de sa proximité avec DSK. Les enquêteurs cherchent aujourd'hui à savoir si ce fils de mineur, dirigeant d'une petite PME, n'espérait pas une contrepartie en échange des services rendus à son ami Dominique.