La spirale infernale d’« Une vie meilleure »

Guillaume Canet est partout. Cinéaste, il a signé l’un des plus gros succès populaires de l’année 2010 avec Les petits mouchoirs. Le 24 février, il présidera la 37e cérémonie des César, les prix les plus importants du cinéma français. Et ce 4 janvier sort Une vie meilleure, un film de Cédric Kahn dans lequel il joue le rôle principal : l’histoire de deux jeunes gens un peu naïfs qui se lancent dans un projet pharaonique et se trouvent pris dans une spirale infernale.

Ils rêvaient d’un autre monde, d’une vie meilleure. Mais pour Yann (Guillaume Canet) et Nadia (Leïla Bekhti), la réalité sera tout autre. Pour avoir voulu créer leur petite entreprise, ce couple

de Français moyens se retrouve bientôt en enfer : harcelé par les huissiers, persécuté par les banques – et bientôt poursuivi par la police… jusqu’au jour où Nadia confie son fils à Yann et disparaît.

Si le surendettement est devenu par la force des choses un sujet majeur du cinéma français, Cédric Kahn le traite ici sans aucun pathos. Une vie meilleure parle de survie, celle de ceux qui louent à prix d’or des chambres insalubres - et ne savent pas le matin s’ils vont dîner le soir.

C’est un film dur, parfois insoutenable, porté par l’énergie rageuse de Guillaume Canet, qui fait merveille dans le rôle de ce beau père courage, prêt à tout pour garder la tête haute, et sortir de la spirale de la misère.

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