Pour les consommateurs français, la notion d'austérité va prendre un tour concret avec l'augmentation d'un bon nombre de leurs dépenses de vie courante. La hausse de la TVA va rapidement se répercuter sur les prix de la restauration et des transports, trains de banlieue, TGV et taxis.
Les boissons, sodas et alcools forts, sont davantage taxés donc plus chers. Le gaz augmente de 4,4%.
Côté santé, les cotisations aux mutuelles vont progresser de 5% au moins, les indemnités d'arrêt de maladie vont baisser pour les salaires supérieurs à 2450 euros et les fonctionnaires ne seront pas payés le premier jour de leur arrêt de maladie.
Par ailleurs, les déductions d'impôts pour investissement dans le logement sont réduites.
Face à cela, quelques augmentations en faveur des moins favorisés : le salaire minimum passe à 1398 euros bruts par mois, le revenu de solidarité active passe à 475 euros. Ceux qui demandent un logement social depuis très longtemps pourront faire appel aux tribunaux. En revanche, la hausse des allocations familiales est repoussée au 1er avril prochain.