La société suisse Petroplus a annoncé l’arrêt provisoire à partir du 2 janvier 2012 de la raffinerie normande de petite couronne. Elle est en négociation avec un groupe de treize banques pour trouver une ligne de crédit. Cela va lui permettre d’assurer un financement son activité de raffinage en France et dans d’autres sites en Europe.
De son côté, le gouvernement français déclare tout faire pour aider Petroplus dans ses négociations bancaires. Pour le moment les 550 employés de la raffinerie normande vont passer un mauvais réveillon. Même chose pour les 880 salariés de la compagnie des ferries Seafrance en liquidation judiciaire.
Une réunion entre le ministre des Transports, Thierry Mariani, et le syndicat majoritaire CFDT de la compagnie de ferries a abouti le 30 décembre à une impasse totale. Le ministre a refusé de mettre la main dans la poche pour financer une partie du projet du syndicat qui porte sur une reprise de leur société via une coopérative ouvrière. Il juge le projet non viable et préfère la recherche d’un partenaire extérieur. Il reste cinq jours aux syndicats de trouver une solution.
Le 3 janvier le tribunal de commerce de Paris doit examiner le dossier. Ce jour même, une réunion aura lieu entre le PDG de Petroplus et le ministre de l'industrie, Eric Besson.