Pour la première fois, les familles bénéficient d'un rapport avec des données des boîtes noires. Les experts judiciaires, qui les ont analysées, constatent une « confusion au sein de l'équipage » dans les minutes qui ont précédé le crash.
« Je n'ai plus le contrôle de l'avion », aurait dit un pilote. D'autres auraient ajouté : « Je n'ai plus aucune indication » et « On a une vitesse de fou ». Selon le rapport, le décrochage de l'avion n'aurait pas été pas perçu par l'équipage. Pour l'instant les experts ne tirent aucune conclusion après l'exploitation des enregistreurs.
Le précédent rapport d'étape, publié il y a deux mois par le Bureau d'enquêtes et d'analyses, avait créé la polémique en pointant une série de défaillances des pilotes. Mais à ce jour, l'accident reste inexpliqué. La seule défaillance confirmée par les enquêteurs est le givrage des sondes mesurant la vitesse. Or, selon les experts elle ne peut pas être la seule raison de l'accident.
Airbus et Air France sont mis en examen dans ce dossier pour homicides involontaires.