Tirer des leçons des soubresauts de l'été et donner une réponse globale pour éviter une nouvelle récession : voici le défi que doivent relever les grands argentiers du G7 réunis pour deux jours à Marseille. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des Etats-Unis, du Canada, du Japon, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de la France, le pays-hôte, vont également se pencher sur la crise dans la zone euro.
Leurs débats seront suivis avec une extrême attention par les marchés financiers. Après la panique de l'été, les milieux d'affaires redoutent une rechute de l'économie mondiale.
En effet, les prévisions de croissance pour les pays du G7 ont été revues à la baisse par l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Un message commence donc à émerger au sein du groupe pour inciter les Etats-Unis à ne pas freiner leur activité par une austérité trop stricte. L'Allemagne pourrait aussi se sentir concernée. Entre la rigueur et la relance, la marge de manœuvre semble très étroite pour les pays riches.