C'est la bonne nouvelle tant attendue par le clan Chirac. On ne verra jamais la scène, si redoutée par ses proches, d'un Jacques Chirac contraint de comparaitre devant un tribunal correctionnel, ce qui aurait été une première pour un ancien président sous la Ve République.
Le tribunal consent donc que la voix de Jacques Chirac soit portée par le quatuor d'avocats chargé de le défendre. Autre bonne nouvelle pour la défense de l'ancien maire de Paris, le tribunal se contente du dossier médical envoyé vendredi et refuse la contre-expertise demandée par les parties civiles.
Seule ombre au tableau de la défense, l'association anticorruption Anticor pourra participer au procès, le tribunal ayant reporté jusqu'à l'issue du procès sa décision sur son droit de se porter partie civile. Et pendant les trois semaines d'audiences, l'association Anticor, seule véritable partie civile, ne manquera pas d'être le véritable poil à gratter de la défense de Jacques Chirac. Elle sera la seule à porter la contradiction dans ce procès ou le ministère public a choisi de ne pas porter l'accusation et ou la victime, à savoir la mairie de Paris, a préféré transiger.
Après bien des rebondissements, le procès de Jacques Chirac, même sans Jacques Chirac, va pouvoir commencer ce mardi 6 septembre et devrait durer jusqu'au 23 septembre.