Avec notre envoyée spéciale à Aix-en-Provence
Malgré l'instabilité politique que traversent des pays comme la Tunisie ou l'Egypte, certains investisseurs se montrent confiants.
C'est le cas de Bruno Lafont, le PDG du cimentier Lafarge : « Ce que je vois dans tous ces pays, c’est effectivement une forte demande, et une forte demande structurelle pour le futur qui se traduit par des infrastructures, mais qui se traduit aujourd’hui peut-être plus encore par un besoin de logements qui, je crois, est en train de rentrer dans les programmes de la plupart des gouvernements locaux. Ce qui est une très bonne chose, bien sûr, pour ces pays et pour l’activité de Lafarge ».
Dans ces conditions, pas question de quitter ces pays à fort potentiel de croissance pour le cimentier. Cela d'autant plus qu'en raison de la crise, le marché de la construction dans les pays développés n'est pas prêt de retrouver toute sa vigueur. Lafarge y prévoit une stagnation globale de ses activités.