La garde à vue de l'ancien ministre a été entamée en début d'après-midi ce lundi 20 juin dans le cadre d'une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle. Mais Georges Tron n'a pour l'heure pas été mis en examen. Les deux plaignantes, âgées de 34 et 36 ans, ont déposé plainte le 25 mai dernier contre l'ancien ministre. Elles mettent également en cause l'une de ses adjointes, une femme de 53 ans, soupçonnée d'avoir participé et couvert les agressions sexuelles qui se déroulaient à la mairie.
Un ancien collaborateur de Georges Tron à la mairie de Draveil a conforté la semaine dernière le témoignage d'une des deux plaignantes. « Georges Tron la convoquait le soir, à n'importe quelle heure, et il s'enfermait avec elle dans son bureau », a-t-il déclaré en affirmant qu'elle « était sous l'emprise de Georges Tron ».
L'avocat de l'ancien ministre se dit confiant sur l'issue de la garde à vue de son client. Il évoque une « succession d'affabulations » de la part des accusatrices de Georges Tron. « Le moment est venu maintenant pour la police de donner la parole à celui qui est visé par la plainte », a-t-il déclaré avant d'ajouter : « Il va rendre coup pour coup ».
Il y a trois semaines, Georges Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique en expliquant qu'il allait faire de la démonstration de son innocence, une affaire personnelle.