La construction du deuxième EPR français serait-elle remise en cause ? Les déclarations du patron de Total, partie prenante dans ce projet de réacteur de troisième génération, ont en tout cas semé le doute. Même si pour Francis Sorin, directeur du pôle information de la société française d'énergie nucléaire, la centrale de Penly n'est pas remise en cause.
« La construction du réacteur de Penly répond tout simplement aux nécessités de l’approvisionnement en électricité de la France dans les années 2020 et au-delà. On sait que la consommation d’électricité dans notre pays, si elle ne va pas connaître des progressions exponentielles, va tout de même se maintenir à un bon niveau, voire progresser sensiblement. Donc l’apport en mégawatts de Penly sera extrêmement utile. Penly c’est un peu une assurance sécurité sur l’approvisionnement dans l’avenir ».
La construction de la centrale de Penly pourrait donc prendre du retard. Un à trois ans selon certains experts. Le gouvernement parle lui d'incertitude sur le calendrier et rejette toute idée de moratoire sur les réacteurs de troisième génération.