Effets spéciaux, sabres agiles, combats invraisemblables et cris suraigus… En mettant en scène les aventures du Détective Dee, Tsui Hark s’attaque à un héros très populaire en Chine.
Dans Detective Dee et le mystère de la flamme fantôme, ce spécialiste du film d’arts martiaux fait passer le genre à la vitesse supérieure en inventant des personnages complexes, notamment un héros partagé entre le Bien et le Mal.
Le Détective Dee a réellement existé – c’était un dignitaire de la cour pendant la dynastie Tang. Le film se partage donc entre reconstitution historique et épisodes plus fantaisistes. La première donne au film son panache visuel, les décors, notamment le Palais impérial, sont d’un luxe à couper le souffle. Les seconds accélèrent son rythme déjà infernal.
Detective Dee, c’est un peu James Bond chez l’Impératrice Rouge. L’occasion, pour le cinéaste de se livrer à une débauche d’effets spéciaux, notamment la destruction d’un Bouddha géant d’anthologie.