Pour Antoine De Léocour, il apparaît très tragiquement qu’il a été abattu froidement d’une balle tirée à bout portant dans la tête. Pour Vincent Delory, les choses sont plus compliquées. La moitié inférieure de son corps présente de graves brûlures, et les médecins ont relevé cinq impacts de projectiles, d'où la difficulté de determiner l'origine de sa mort, comme le confirme Jean-Claude Marin, le procureur de Paris :
« A l’heure actuelle, le médecin légiste n’a pas pu déterminer si la cause de la mort était dûe à ces brûlures, ou aux impacts de munitions trouvés sur le corps, ou encore aux gaz toxiques qui auraient provoqué l’asphyxie à l’issue de l’incendie du véhicule ».
L’autopsie n’a pas permis de déterminer non plus à quel moment les deux Français ont perdu la vie. Est-ce au moment de la poursuite ou de l’assaut final ? Nul ne le sait.
La plus grande confusion règne toujours sur le déroulé des derniers échanges de tirs. Les enquêteurs ne se rendront sur place que ce week-end. Et pour le moment, l’armée française ne leur a communiqué aucun détail sur son action.