La congélation d’ovule c’est un peu le plan B pour la fertilité : la technique est utilisée dans les cas où une femme s’apprête à subir un traitement anticancéreux par exemple, dont on sait qu’il va altérer sa fertilité, ou plus simplement dans les cas de femmes qui souhaitent différer cette faculté de procréer en l’absence de projet de grossesse dans un proche avenir.
C’est la première fois qu’une telle naissance a lieu en France, où la loi autorise à préserver des ovocytes, pour des cas de pertes de fertilité.
Mais pour cette première, le professeur Frydman a dû avoir recours à la technique de congélation lente des ovocytes, une technique moins efficace que la nouvelle technique dite de vitrification, processus par lequel les ovocytes passent très rapidement dans le stade de congélation qui garantit ,elle, une meilleure conservation.
En France, les services d’assistance à la procréation ne peuvent pas utiliser de nouvelles techniques comme celle-ci car elles sont assimilées à des recherches sur l’embryon ce que les lois de bioéthique interdisent.
Il est possible que cette première double naissance influence les parlementaires chargés d'examiner la révision de cette loi dans les mois prochains.