Richard Edwards, âgé de 82 ans, vient d’être récompensé pour ses travaux sur le développement du traitement de la fécondation humaine in vitro. Un procédé qui permet, de nos jours, de redonner de l’espoir « à près d’un couple sur 10 dans le monde qui ne peut concevoir d’enfants », rappellent les organisateurs.
Ce scientifique est, comme on dit dans ce domaine, le « père de Louise Brown », premier bébé-éprouvette au monde, née en 1978. Une fécondation in vitro réussie donc grâce à ce biologiste britannique, qui fut le premier à obtenir des embryons humains par ce procédé.
Depuis, de nombreuses techniques ont pu être mises au point comme le diagnostic préimplantatoire et les recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines.
Entre la naissance du premier bébé-éprouvette et l’attribution du prix Nobel de médecine, 4 millions de naissances par procréation médicalement assistée ont pu être réalisées.
Rappelons que c’est le Pr René Frydman qui a accouché en 1982 Amandine, le premier bébé-éprouvette français, dont la fécondation fut réalisée par un autre éminent biologiste, Jacques Testart.
Pour en savoir plus :
Consulter les sites
- Le mouvement cellulaire reconstitué in vitro, CNRS
- La maîtrise du vivant, CNRS
- Embryon : un casse- tête pour le législateur, CNRS
- Procréation assistée : la loi face à l'évolution des mœurs, CNRS
- de Futura-sciences