La gauche dénonce les expulsions, rapatriements et stigmatisation des minorités. Pour Brice Hortefeux, cette gauche est une « gauche milliardaire », très éloignée de la réalité française. Le ton est donné : offensif, voire cinglant, triomphant par moment et réducteur souvent.
La gauche, pour Brice Hortefeux, c’est forcément « Saint Germain des Près ». La droite, c’est le peuple, et ce dernier, affirme-t-il, se rassemble autour de l’action du président de la République. Car la droite, selon Brice Hortefeux, est totalement en phase avec ses compatriotes. Le ministre en est convaincu : expulsions et démantèlements, c’est ce qu’attendent les Français, puisqu’il s’agit de rétablir l’ordre public. Ceux qui ne le voient pas ainsi sont tout simplement, selon Brice Hortefeux, aveuglés par « le sentiment dominant des soi-disant bien pensant qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir ».
Agir, pour Brice Hortefeux, c’est évidemment ce que fait le gouvernement. Le ministre se félicite que la France soit l’un des pays les « plus surs de la planète », puisque les forces de l’ordre, ajoute-t-il, ne cèdent pas un pouce de terrain. La gauche et le Front national qualifient « d’échec » la lutte menée par Brice Hortefeux contre l’insécurité. A propos de cet entretien, le Parti socialiste parle « d’un modèle de volonté de manipulation » et de « déni de la réalité » .