Brice Hortefeux défend sa politique sécuritaire

Dans un entretien au quotidien Le Monde, publié dans l'édition du 23 août, le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, défend la politique sécuritaire qu'il conduit sous l'égide de Nicolas Sarkozy. Le ministre répond aux critiques formulées par la gauche, le Front national, certains élus de droite, et la Commission européenne. Mais il n'aborde pas le fond des dossiers. 

La gauche dénonce les expulsions, rapatriements et stigmatisation des minorités. Pour Brice Hortefeux, cette gauche est une « gauche milliardaire », très éloignée de la réalité française. Le ton est donné : offensif, voire cinglant, triomphant par moment et réducteur souvent.

La gauche, pour Brice Hortefeux, c’est forcément « Saint Germain des Près ». La droite, c’est le peuple, et ce dernier, affirme-t-il, se rassemble autour de l’action du président de la République. Car la droite, selon Brice Hortefeux, est totalement en phase avec ses compatriotes. Le ministre en est convaincu : expulsions et démantèlements, c’est ce qu’attendent les Français, puisqu’il s’agit de rétablir l’ordre public. Ceux qui ne le voient pas ainsi sont tout simplement, selon Brice Hortefeux, aveuglés par « le sentiment dominant des soi-disant bien pensant qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir ».

Agir, pour Brice Hortefeux, c’est évidemment ce que fait le gouvernement. Le ministre se félicite que la France soit l’un des pays les « plus surs de la planète », puisque les forces de l’ordre, ajoute-t-il, ne cèdent pas un pouce de terrain. La gauche et le Front national qualifient « d’échec » la lutte menée par Brice Hortefeux contre l’insécurité. A propos de cet entretien, le Parti socialiste parle « d’un modèle de volonté de manipulation » et de « déni de la réalité » .
 

Partager :