« Le retrait de 400 000 euros évoqué par la comptable de Liliane Bettencourt fin 2006 n'est pas lié au financement illégal de partis politique », explique Patrice de Maistre, « Liliane Bettencourt souhaitait tout simplement s'acheter une bague ».
La preuve : ce retrait important semble intervenir à quelques jours de Noël, se défend le gestionnaire de fortune. Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et la fraude fiscale, la loi française, en l'espèce le code général des impôts, prévoit que les particuliers ne peuvent payer quoi que ce soit en liquide si le prix dépasse 3 000 euros.
Au-delà de ce montant le paiement par chèque ou par carte bancaire est obligatoire. Le non-respect de cette règle est passible d'une amende pouvant atteindre 15 000 euros, divisée entre le client et le commerçant.
Par ailleurs les banques doivent exercer une vigilance particulière et éventuellement signaler à Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, les opérations qui favorisent l'anonymat ou qui sont effectuées par des personnes politiquement exposées.