« Chers amis, merci d’être venus si nombreux pour fonder tous ensemble notre mouvement 'République solidaire' ». Et Dominique de Villepin de citer de Gaulle, pour en appeler en quelque sorte à la résistance contre le pouvoir en place, celui de Nicolas Sarkozy, contre lequel l'ancien Premier ministre concentre toutes ses critiques. « Nous n’acceptons pas qu’un gouvernement se lance dans une fuite en avant sécuritaire et que le Kärcher tienne lieu de politique dans le déni des réalités économiques et sociales. »
Pour Dominique de Villepin, « la République est en danger », « les Français sont excédés », « au bord de la révolte ». Et de dénoncer pèle-mêle, le débat sur l'identité nationale, le retour de la France dans l'Otan et l'esprit de cour. Autant de combats pour l'ancien Premier ministre, prêt à s'engager pour le sursaut de la France et pour la réduction des inégalités sociales. « Augmentation de l’imposition sur les grosses successions et suppression du bouclier fiscal. » Et voila donc le programme pour 2012.
« J’ai besoin de vous ». Ils étaient 3 000 venus le soutenir, des centristes, des déçus du sarkozysme et une poignée de députés UMP, dont François Goulard qui insiste : « Il ira jusqu'au bout vous savez, jusqu'en 2012 ».