« Je suis mal à l’aise », déclare l'ancien Premier ministre.
Serait-ce l’influence des tribunaux ? C’est par un réquisitoire implacable que Dominique de Villepin fustige l’échec d’une politique…« de dispersion, de réforme tous azimuts. Incapable de choisir ses cibles, peu lisible, cette politique... il faut que nous en tirions les leçons », affirme-t-il.
Dominique de Villepin, ne nomme jamais son ennemi intime, Nicolas Sarkozy, mais pour ceux qui n’auraient pas très bien compris, « il faut revenir aux fondements de la France ! Et les fondements de la France, c’est la République ! C’est la Nation ! C’est l’Etat ! Et le contresens qui a été commis en 2007, à travers la politique de rupture, c’est de penser que l’on pouvait rompre avec la France. On ne peut pas rompre avec la France ! »
Lyrisme et grandiloquence, c’est la marque de fabrique de Dominique de Villepin, depuis son fameux discours contre la guerre en Irak aux Nations unies : «Je voyage beaucoup et je ne vous cache pas qu’il y a une très forte nostalgie. D’autres temps, d’autres époques où la voie de la France était une voie au-dessus d’elle-même... La bonne. »
Après la défaite des régionales, Nicolas Sarkozy est isolé dans son palais et Dominique de Villepin, sûr de son destin, se pose en recours national.