« Inacceptable», «injuste», «comptable et de court terme», «sans réponse aux vraies questions». C'est en ces termes que les cinq organisations syndicales (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA) dénoncent une réforme qui reste, selon eux, à la charge des salariés. Explications de Nadine Prigent, de la CGT : « On pense qu’il faut une réforme des retraites plus juste. On est quand même dans un pays où il y a de plus en plus de retraites sous le seuil de pauvreté notamment pour les femmes. On peut d’ailleurs se demander s’il y a dans une pays une vraie volonté de pérenniser le système de retraite par répartition, par solidarité».
Pour combattre la réforme, les organisations syndicales appellent à manifester jeudi prochain. Elles espèrent bien réussir à mobiliser tous les salariés. Bernadette Groison, de la FSU renchérit : «Le 24 juin est très important : il est la riposte de l’ensemble des organisations syndicales au projet de réforme. Bien sûr il y a un processus : un conseil des ministres au mois de juillet, le Parlement dès le 7 septembre et nous aurons aussi à nous engager et à réfléchir à des initiatives et mobilisations pour peser sur ce processus»
Pour les syndicats, opposés à la réforme, le bras de fer avec le gouvernement ne fait que commencer.