Avec notre correspondante à Barcelone, Elise Gazengel
Ils étaient quelques milliers à s'être déplacés pour assister au meeting de VOX sur la place d'Espagne de Barcelone. Le discours anti-indépendantisme de la formation politique et sa position d'accusation populaire dans le procès aux ex-dirigeants catalans a servi de tremplin au parti.
Santiago Abascal, leader national de VOX, a d'ailleurs revendiqué leur implication dans ce procès : « représentée par Javier Ortega, cette accusation populaire contre les indépendantistes, c'est l'accusation populaire du peuple espagnol et pas d'un parti ».
Selon les sondages, VOX obtiendrait 10 % d'intentions de vote aux prochaines élections législatives. Si cela se confirme, ce sera la première fois qu'un parti d'extrême droite siège au Congrès depuis la fin de la dictature.
Outre l'unité du pays, le parti défend aussi les idées inhérentes à ce type de formation et certains espagnols comme Aitor Navarro, 19 ans sont déjà séduits : « Tout ce qu'ils disent me plaît. Aussi bien sur l'immigration, que sur la violence domestique ou l'autorisation du port d'armes ».
De l'autre côté de la place, des anti-fascistes ont essayé d'empêcher le meeting, mais ont été retenus par la police. Quelques heurts isolés ont éclaté et 7 personnes ont été arrêtées.