ONG, mais aussi universitaires, responsables religieux, politiques, ils sont nombreux sur les réseaux sociaux à dénoncer ce nouvel épisode de paralysie européenne. Une partie des migrants rescapés sont en mer depuis le 29 décembre, une autre depuis le 22 décembre, dans des conditions sanitaires précaires.
L'Allemagne, les Pays-Bas et la France se sont dits d'accord pour les recevoir, mais dans le cadre d'un plan partagé. Un plan pour 49 personnes, dont trois jeunes enfants.
Pour l’ONG Sea Watch, le record de la honte est en passe d’être battu et les ministres européens sont pathétiques.
Plusieurs villes allemandes et italiennes ont proposé d'accueillir ces migrants. Parmi elles, Naples dont le maire a dit qu'il veillerait lui-même au bon déroulement des opérations. Une façon de marquer son opposition au gouvernement, mais une protestation symbolique, car la décision relève en fait de Rome.
Malte comme l’Italie a fait du rejet des navires humanitaires une position de principe. Or les garde-côtes de La Valette ont secouru par ailleurs plusieurs embarcations en détresses ces dernières semaines, et ramené les migrants à terre, comme le droit maritime les y oblige.