Pour le ministère des Affaires étrangères britannique, la libération d’Abbas Edalat ne signe pas la fin des problèmes. Dans un communiqué, il déclare « continuer d’agir dans les consulats, et à tous les niveaux ».
Pourquoi tant de retenue, alors qu’Abbas Edalat a passé huit mois en prison ? Eh bien, le professeur d’informatique à l’Imperial College de Londres n’était pas le seul Irano-Britannique retenu à Téhéran.
Plusieurs binationaux détenus
Le jour de Noël, le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a appelé sur Twitter à ne pas oublier Nazanin Zaghari-Ratcliffe, emprisonnée depuis plus de deux ans. Elle aussi est accusée d’espionnage et de complot contre l’Iran, ce qu’elle réfute.
Il y a quelques jours, le maire de Londres, Sadiq Khan, a rencontré le mari de la travailleuse humanitaire. Ce dernier s’inquiète de l’état de santé, tant physique que mentale, de son épouse. Elle envisagerait d’entamer une grève de la faim.
Selon la diplomatie britannique, d’autres binationaux sont emprisonnés en République islamique. On ne connaît pas leur nombre. Seulement voilà : l’Iran ne reconnaît pas la double citoyenneté et donc refuse d’étudier les appels du Royaume-Uni à libérer ses ressortissants.