Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Les hommes jeunes ont les meilleures perspectives d'intégration, selon l'Office fédéral pour l'emploi. La plupart ont entre-temps appris assez d'allemand pour suivre une formation ou travailler si leur diplôme est reconnu sur le marché du travail allemand.
Cette main d'oeuvre, prête à accepter des emplois peu prisés des Allemands comme les soins aux personnes âgées ou l'artisanat, constitue un appoint appréciable sur un marché du travail tendu, marqué par la pénurie en personnel qualifié.
La classe politique divisée
En Allemagne, de plus en plus de voix réclament la possibilité pour les jeunes demandeurs d'asile en formation professionnelle ou ayant un emploi de rester dans le pays, même lorsqu'ils sont déboutés du droit d'asile.
Les sociaux-démocrates notamment réclament l'instauration d'un système de passerelles qui permettrait de passer de la catégorie des demandeurs d'asile à celle de l'immigration sur le marché du travail. Mais l'idée se heurte toujours à l'opposition catégorique des conservateurs bavarois au sein de la majorité.