Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Les organisateurs s'étaient montrés prudents. Ils n'attendaient que 800 personnes pour la principale manifestation de la journée à Berlin. « Il est plus difficile de mobiliser pour les migrants que contre l'extrême droite », expliquait une des organisatrices en amont.
Ce sont finalement plusieurs milliers de personnes pour la plupart vêtues de t-shirts oranges et armées de pancartes « stop à la mort en Méditerranée » qui se sont rassemblées ce samedi 7 juillet à la mi-journée à Berlin, Leipzig, Brême ou Francfort à l'appel de l'organisation Seebrücke, qu'on pourrait traduire par « Pont-sur-la-Mer ».
L'idée de la manifestation est née fin juin, alors qu'aucun Etat de l'Union européenne ne se disait prêt à accepter l'accostage du bateau de l'ONG Lifeline, avec à son bord 600 personnes sauvées du naufrage en Méditerranée. Le Lifeline avait finalement pu accoster à Malte. Mais son capitaine y est l'objet de poursuites judiciaires.