Avec notre envoyée spéciale Porte-de-Versailles à Paris, Aabla Jounaïdi
C’est la troisième fois qu’Emmanuel Macron vient au salon Vivatech. Il a commencé par la visite de plusieurs stands. Et d’abord le stand du Rwanda, au cœur du pavillon dédié à l’Afrique aux côtés du président Paul Kagame, en visite officielle en France. Le président de la République se porte à la rencontre de ce tissu de start-ups qui innovent dans les domaines de la santé, des transports, du commerce et qui n’a jamais été si dynamique. En 2017 en France, plus de deux milliards d’euros ont été investis dans ces « jeunes pousses », un record.
Soixante-cinq millions pour les start-ups africaines
M. Macron en a profité pour faire une annonce : 65 millions d’euros seront investis avec le soutien de l’Agence française de développement dans les prochaines semaines afin d'aider les jeunes start-ups sur le continent africain. Le chef de l’Etat a remercié également les grands groupes qui se sont engagés hier lors du sommet « Tech for good » à l’Elysée. La France, l’Europe doivent être à « l’avant-garde » de la régulation des géants du numérique, a redit Emmanuel Macron, pour faire en sorte de réconcilier innovation et emploi, protection sociale, protection des données.
Fiscalité au niveau européen
D’autre part, et c’est le cheval de bataille d’Emmanuel Macron, il faut imposer à ces géants du numérique une fiscalité au niveau européen. Il l’a assuré, il a parlé de ces sujets aux grands patrons venus à Paris cette semaine.