Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
Après six mois de négociations chaotiques avec Bruxelles, Theresa May peut finalement pousser un soupir de soulagement. Mais cette première victoire risque de ne pas durer très longtemps puisque sur le sol britannique, Theresa May doit faire face à un groupe de députés frondeurs qui réclament des garanties sur l’accord négocié à Bruxelles et qui pourra la renvoyer à la table des négociations si l’accord final ne leur convient pas.
Et même si la première partie des négociations est désormais derrière la cheffe du gouvernement, l’UE l'a déjà prévenue que la seconde partie serait encore plus compliquée.
Parmi les questions qui seront abordées dès le début de l’année prochaine, celle qui porte sur les conditions de la fameuse période de transition de deux ans qui devrait débuter juste après la sortie du Royaume-Uni en mars 2019 reste la plus importante. Des pourparlers sur le commerce et la coopération en matière de sécurité devraient avoir lieu dès le début du mois de mars.
Theresa May a affirmé qu’il restait, en effet, beaucoup de travail à fournir, mais elle dit être sur la bonne voie pour parvenir à un Brexit qui rendra le Royaume-Uni plus fort, plus sûr, et plus prospère.
→ Brexit: la Grande-Bretagne pourra-t-elle tenir toutes ses promesses ?