Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
Si un accord est conclu ce lundi 30 octobre, James Brokenshire retournera à Londres pour entériner le nouvel exécutif nord-irlandais. Mais si les nationalistes et les unionistes ne peuventtoujours pas former de coalition, le pouvoir exécutif « dévolu » à Belfast pourrait être suspendu et la gestion directe de la province par le gouvernement britannique sera rétablie.
Une solution que les deux partis veulent éviter à tout prix, mais qui reste malgré tout très probable.
Les nationalistes du Sinn Féin avaient fait imploser le gouvernement de Stormont en janvier dernier réclamant le départ d’Arlene Foster, la chef du Parti unioniste démocrate (DUP) à cause de sa gestion désastreuse du programme de subventions aux entreprises pour soutenir les énergies renouvelables qui pourraient coûter plus de 500 millions d’euros aux Nord-Irlandais.
Mais les tensions sont nombreuses entre les deux partis qui sont en désaccord sur des sujets fondamentaux tels que le mariage pour tous, l’apprentissage de la langue irlandaise, et même le Brexit puisque le Sinn Féin a fait campagne pour rester au sein de l’UE contrairement au DUP.